En 1996, Yuri Enga (de bonne volonté en langue Frafra) a vu le jour à l'initiative d'un groupe de productrices décidées d'assurer elles-mêmes la commercialisation de leurs paniers afin d'obtenir des prix rémunérateurs et d'améliorer, ainsi, les conditions de vie de leur famille. En raison de la forte augmentation de la demande nationale et internationale du beurre de karité, un autre produit traditionnel de la région, Yuri Enga a rapidement intégré dans son projet des groupes de femmes spécialisées dans la collecte des noix de karité - les fruits du karité, un arbre qui pousse, à l'état sauvage, dans la Savanne - et l'extraction laborieuse du beurre.